La batterie 

 

L'historique du régiment.

TAMBOURS ! " Un régiment sans tambours est comme une fille sans amour "dit un jour un loustic, tambour peut-être !

Ce fut seulement sous Louis XVI que l'on pensa à noter musicalement les signaux réglant les exercices et les mouvements. La présence des soldats musiciens chargés de transmettre les commandements sera, bien sûr, puisque indispensable, toujours effective dans les corps de l'armée impériale. Les tambours sont formés en général à l’école des tambours du régiment, et sont sélectionnés par le commandant. Etant donné qu’ils jouent un rôle important, les tambours bénéficient de meilleures conditions de vie, notamment en matière de nourriture, et de soldes plus élevées que celles des simples soldats.

A la bataille de Dresde (26-27 août 1813), tous les tambours d'un bataillon cessèrent brusquement de battre. Les hommes suspendirent un moment leur attaque se demandant qui avait commandé "halte"... Tous les tambours avaient été fauchés par une volée de mitraille. Dans l'infanterie en 1791, la règle était d'un tambour par compagnie: il y en eut deux à partir de février 1793 et l'on en compte trois en 1809. C'est un écrivain anglais qui écrivit, vers 1845: "...on cherche à rendre une armée impuissante en lui coupant les vivres, moi je recommande, si jamais nous avons une nouvelle guerre avec les Français, de crever autant que possible leurs tambours ".

L'instrument « La caisse » était uniforme (un fût de cuivre, de dimensions précises, cerclé de bois bleu clair, collier en buffle blanchi, baguettes en bois des "isles"). Le tambour était parfois un " enfant de troupe ", ce qu'un décret du 26 juillet 1890 avait autorisé.

Quand on montait à l'assaut, les tambours étaient derrière le bataillon, non devant, ce qui n'empêchait pas le danger. Pour le défilé, derrière les sapeurs qui ouvraient la marche, tambours et musiciens formaient, avec eux, la "tête de colonne", rythmant le "pas glissé". Conduite par le Tambour-major, s'avançait la batterie, dans l'ordre suivant : tambours de grenadiers ; tambours de fusiliers de carabiniers et de chasseurs dans l'infanterie légère ; cornets ; tambours de voltigeurs.

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L'historique du peloton d'Ham-sur-Heure.

RA RA FLA FLA

Autrefois dans l’Entre-Sambre-et-Meuse, dès que le mot «TAMBOUR» était prononcé, une famille surgissait à l’esprit : « Les Méméches. » En 1870, naissait à Ham-sur-Heure, Omer Massart. Très jeune enfant, il devint orphelin de père, sa mère, Eugénie Gilles, prit comme second mari, le roi des Tambours de l’Entre-Sambre-et-Meuse. Mais, les marches n’intéressent guère le jeune Omer, marié à 21 ans, il aura trois enfants : deux fils et une fille (Yvonne Massart, Emile Massart et Léopold Massart). Seul, Emile né en 1892, sera passionné pour le tambour. Il est à bonne école auprès du second mari de sa grand-mère et réussit même à entraîner son père Omer dans l’aventure.

A son tour, Emile fonde une famille et devient le père de cinq enfants : Léon, Yvonne, Marie, Roland et Ernest. Emile amène ses fils aux baguettes. Il aura encore la joie de suivre son petit-fils Arthur (dit le « Turco ») fils d’Yvonne. En 1939, on pouvait voir quatre générations de « Méméches » dans les rangs de la Marche Saint-Roch. La mort surprend Emile en 1942 à l’âge de 50 ans. Mais l’ardeur ne s’éteint pas. Nous retrouvons, après la guerre, une jeune génération aux côtés des aînés ; Arthur fils d’Yvonne, Michel (fils de Marie), Daniel fils de Roland, Jean-Jacques fils d’Ernest et Lionel fils de Léon. Omer s’éteint en 1959. Comme il serait heureux aujourd’hui, de voir repartir dans les rangs, la cinquième génération avec : Pascal, Patrick, Cédric, Xavier et Eric.

Les tambours ne sont pas résignés à se taire au « Bourg ».

Pendant quelques années, Michel est appelé occasionnellement au poste de Tambour-major sans abandonner pour autant les baguettes, également dans les marches voisines. Mais il reviendra vite vers ce qui l’attire : le « TAMBOUR ».

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Dernière modification de la page: 2016-10-22 14:20:00
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